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Ce site, bien que complet à 80% n'est pas encore dans sa configuration définitive. Néanmoins, la plupart des modules concernant spécifiquement le PSC1 ainsi que ceux liés aux activités de montagne le sont. Il y a donc matière à lire. Avant de débuter la visite de nos pages, lisez le paragraphe ci-dessous. Il fixe un cadre précis quant a l'utilisation du site. N'hésitez pas à joindre les auteurs pour faire part de vos remarques et critiques concernant la forme ou le fond. Bonne visite.                                                                                                                                  

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Dernière mise à jour : 07/12/2023

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Bienvenue sur le site S.A.M.N - www.samn.fr - dédié avant tout à la pratique du secourisme en milieu montagnard. Il s'adresse à tous, mais prioritairement à ceux qui possèdent déjà un diplôme de secourisme et qui pratiquent des sports de montagne.
Il se compose de deux parties distinctes :

La partie Secourir reprend globalement le contenu du référentiel PSC1 bien connu de ceux qui ont suivi cette formation.

La partie Risques Spécifiques évoque les accidents typiques au milieu montagnard et donne quelques indications pour porter secours dans de bonnes conditions. Il est aussi question de prévention et d'attitude à avoir pour minimiser le risque d'accident.
En aucun cas, il ne doit être considéré comme un blog médical ni même d'ailleurs comme un blog officiel de quelque organisme que ce soit et il n'a pas non plus la prétention de remplacer une vraie formation aux premiers secours. Dans l'esprit même du secourisme, il place le secouriste seul devant la, ou les victimes, avec l'obligation d'agir sans matériel médical, si ce n'est celui contenu dans sa pharmacie et son sac à dos.
Même les non-secouristes pourront trouver là quelques méthodes simples permettant de porter secours, d'alerter, de protéger, de préparer une pharmacie.

Si, dans le cadre de la pratique de sports ''outdoor'' il est fortement conseillé de connaitre quelques éléments de base sur la sécurité en milieu naturel (météorologie, nivologie, orientation, ...) il est aussi nécessaire de connaitre les bases du secourisme lorsque malheureusement l'accident a lieu.

Attention toutefois, les gestes expliqués dans ces pages ne conviennent pas aux nourrissons ou aux jeunes enfants. Ils concernent exclusivement les victimes adultes ou les adolescents.

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INTRODUCTION
 

Chaque année en France, 50 000 personnes meurent de mort subite. 

Les services de secours et de santé estiment qu'un grand nombre de ces victimes pourraient être sauvées si, en attendant les secours médicalisés, un secouriste pratiquait les gestes qui sauvent. 

En matière de secourisme notre pays ne fait pas partie des bons élèves. Certes, nous ne sommes pas les derniers mais nous sommes très loin des pays de tête. En Allemagne par exemple, 80% de la population est formée au secourisme contre 27% chez nous (17% selon d'autres sources). De plus, ce chiffre doit être relativisé car on peut se demander ce qui peut bien rester d'un apprentissage fait il y a 10 ou 15 ou 20 ans sans recyclage (?). Disons qu'au mieux, 27% de la population a, un jour dans sa vie, passé un diplôme de secourisme ... . Rassurant.

Aujourd'hui encore, il est étonnant d'apprendre que 26% des Français refuseraient d'utiliser un Défibrillateur Semi Automatique pour porter secours à une victime. Peur de mal faire, peur d'aggraver l'état de la victime, peur de se retrouver devant les tribunaux. En fait, cette réticence vient surtout d'un manque d'information.

Dans les pays où le secourisme est massivement enseigné dès le plus jeune âge, les citoyens savent ce qu'est un DSA et savent parfaitement l'utiliser. En cas de besoin, ils sauront le chercher, le reconnaître et l'utiliser. Chez nous, nous avons un peu mis le chariot avant les boeufs. Il y a quelques années, décision a été prise par le gouvernement de déployer un peu partout des DSA. L'idée est bonne bien sûr et l'on ne va pas s'en plaindre. Mais, pendant que les défibrillateurs fleurissaient un peu partout, l'enseignement du secourisme lui ne suivait pas la cadence, pire, il stagnait.

Aujourd'hui notre pays rattrape peu à peu son retard en matière d'équipement en DSA mais reste toujours parmi les mauvais élèves européens en matière d'enseignement du secourisme. Résultat, bien qu'il en ait le droit, le citoyen lambda témoin d'un accident dans la rue, n'aura même pas l'idée d'utiliser un appareil qu'il a sous les yeux, tout simplement parce qu'il ne sait pas ce que c'est ou ne sait pas s'en servir. On comprend mieux les 26% de réticence. De plus, 70% des arrêts cardiaques surviennent à domicile et non dans la rue. A défaut d'avoir un DSA dans chaque foyer de France, démarrer une réanimation cardio pulmonaire serait déjà une excellente chose, on en revient à la formation. Sincèrement, n'est-il pas un peu utopique de penser qu'une personne n'ayant jamais fait de secourisme, aura l'idée, le courage, la présence d'esprit, comme ça spontanément, de se jeter sur un appareil dont elle ne connaît rien pour l'utiliser dans un acte aussi important que celui de sauver une vie ? Cela s'est sûrement déjà produit mais, n'est-on pas là plus dans l'exceptionnel que dans le banal. Il est admis aujourd'hui que la France à 15 ans de retard sur l'enseignement du secourisme et plus particulièrement sur la prise en charge de l'arrêt cardiaque. Là où les Etats Unies arrivent à un taux de 45% de survie, nous culminons péniblement à 15% (seulement 2 à 3% selon d'autres sources). Ce n'est pas par la faute de notre système de santé ni de nos services d'urgence (pompiers, s.a.m.u) qui sont parmi les meilleurs au monde, mais bien par l'absence de prise en charge efficace entre l'accident et l'arrivée des secours.

RESUME DES CHIFFRES 

- En France 50 000 morts par an d'arrêt cardiaque suite à accidents divers (Sources diverses).

- Il y aurait environ 40% de chances supplémentaires de survie si intervention précoce d'un secouriste (Sources diverses).

- 80% de la population allemande formée contre 27% (au mieux) de la population française*.

- 26% des français refuseraient d'utiliser un DSA (Enquête Croix Rouge 2009).

- 70% des arrêts cardiaques surviennent au domicile (Sources diverses).

- On estime que la France a 15 ans de retard sur la prise en charge de l'arrêt cardiaque (Académie de Médecine).

- Le taux de survie après arrêt cardiaque aux USA est de 45%, en France il est d'environ 15%**.

- Le temps idéal pour mettre en oeuvre un DSA sur une victime est de moins de 3mn (Sources diverses).

- Après 7mn si la personne survit, les séquelles plus ou moins graves sont presque inévitables (Sources diverses).

- Une minute de gagnée sur la mise en oeuvre d'un DSA augmente de 10% les chances de survie  (Sources diverses).

- Dans 7 cas sur 10 il y a des témoins lorsque survient un arrêt cardiaque, mais ... (Fédération Française de Cardiologie)

- ... Dans moins de 20% des cas, des gestes de premiers secours sont entrepris (SDIS 56)

- 320 000 diplômes PSC1 et 365 000 SST délivrés chaque année (Rapport de l'Académie de Médecine)

* 17% ou 40% de la population française selon d'autres sources (?)
** Certaines sources parlent de seulement de 2 à 3% de survie en France (?)

 

AUTRES CHIFFRES LIES AUX SPORTS DE MONTAGNE

A MEDITER              

Entre 2009 et 2018 si nous considérons uniquement les décès traumatiques (chutes, glissades, heurts, ...), il y a eu en France :

- Randonnée pédestre : 448 décès

- Escalade : 31décès

- Alpinisme : 337 décès

- Via Ferrata : 13 décès

- Canyoning : 24 décès

- Vtt : 19 décès

Evidemment, la randonnée pédestre génère plus de pratiquants que les autres activités. Néanmoins elle génère aussi plus de décès que toutes les autres pratiques réunies tout en étant celle qui, en toute logique, présente le moins de risque. Il y a surement une multitude de raisons pour expliquer ce chiffre mais il n'est pas interdit de se demander combien de ces décès auraient pu être évités en pratiquant les bons gestes au bon moment nul ne le sait car aucune étude n'a été faite à ce sujet.

 

* retrouver ici l'étude de l'ENSA

DIVERS DOCUMENTS A CONSULTER ET LIENS A SUIVRE

- ENSA : Etude sur l'accidentologie des sports de montagne

- Fiche FFME : Que faire à l'approche de l'hélicoptère

- Fiche FFME : Alerter les secours

- Fiche FFME : La fiche d'alerte

- Fiche FFME : La trousse de secours

- Fiche FFME : Les pathologies liées à l'altitude

- Ministère de l'intérieur : Le référentiel officiel du PSC1. A lire ou relire pour ne pas oublier les gestes

- https://www.clubcardiosport.com/documentation - Une base documentaire impressionnante. Pour médecins ou infirmiers. 

- https://www.anena.org - Un site incontournable pour ceux qui veulent s'aventurer en terrain neigeux.

- https://www.snosm.fr/fr - Système National d'Observation de la Sécurité en Montagne. Pour les fans de statistiques.

- https://www.ifremmont.com - La référence mondiale de la médecine de montagne.

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