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Lorsqu’on prépare son sac, pour une sortie d'un ou plusieurs jours, on essaye de penser à tout. Le matériel de sécurité et de progression, les vêtements protecteurs, les rechanges, la nourriture, l’eau, éventuellement le matériel de cuisine et, normalement, la pharmacie. Celle-ci est souvent réduite à sa plus simple expression : quelques pansements, une bande ou un élasto, et des médicaments personnels. Dans cette configuration, elle peut être suffisante si on est seul et si on ne part pas pour plusieurs jours dans une course difficile. Au-delà de la petite sortie journalière facile en solitaire, il faut repenser la pharmacie différemment. 

 

On trouve dans le commerce des trousses de pharmacie de toute forme, de toute taille et à tous les prix. Certains fabricants proposent même des trousses déjà garnies de quelques ustensiles basiques, disons-le tout de suite, ces pharmacies sont à proscrire absolument. Leur contenu plus que minimaliste à la qualité suspecte, ne correspondra jamais à la réalité du terrain.

L’idéal est donc de préparer soit même sa pharmacie. Pour cela, elle devra répondre à plusieurs critères :

 

- Un contenant solide, étanche et léger

- Un conditionnement et un agencement logique et réfléchi

- Un contenu simple mais complet qui devra correspondre à :

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- La longueur de la course

- Le nombre de personnes potentiellement concernées

- L’environnement (isolement total, pays exotiques, secours impossible, altitude, …)

- Les compétences de la personne chargée des soins (ce dernier point étant primordial)

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LE CONTENANT

 

Il doit contenir un maximum de choses utiles dans un volume le plus petit possible, autant dire que faire une pharmacie avec un tel cahier des charges demande quelques réflexions. Normalement, un volume de 2,5 - 3 litres devrait suffire pour ce type de pharmacie.

 

Les trousses souples : 

Elles représentent 95% des pharmacies du marché, elles ont l’avantage d’être légères et de prendre peu de place, elles permettent aussi dans la majorité des cas un rangement sectorisé et relativement précis. 

Inconvénient, elles ne permettent pas une protection suffisante du contenu. Leur étanchéité n’est jamais totale et surtout elles n’offrent aucune résistance à l’écrasement.

 

Les boîtes rigides : 

Type Tupperware, elles prennent plus de place et sont légèrement plus lourdes, quoi que, mais elles ont une excellente étanchéité et elles protègent bien de l’écrasement. De plus, il en existe vraiment de toutes les tailles, mais elles ne permettent pas un rangement précis. Néanmoins, c’est à notre avis le meilleur choix qualité / prix.

 

Les contenants spécifiques :

Valises de toutes tailles d’une étanchéité absolue et d’une très grande solidité de type Pélican, Explorer, Flight Cases, Bagalu ou autres. Elles permettent tous types de rangements et s’aménagent à volonté mais leurs tarifs souvent rédhibitoires, leur encombrement et leur spécificité les destinent aux expéditions lointaines et non à la sortie dominicale, fut-elle engagée. 

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LE CONTENU

 

Encore une fois, il n’y a pas vraiment de pharmacie type mais plutôt un fond de boîte incontournable qu’on modifie selon le besoin. L’exemple qui suit ne doit donc pas être considéré comme une pharmacie aboutie, mais comme un minimum très correct et passe - partout utile à un groupe de plusieurs personnes (à partir de 3 personnes) engagé dans une sortie de plusieurs jours (à partir de 2 jours) en moyenne montagne ou à l’étranger. Évidemment, ce contenu s’adresse aux personnes de profession non-médicale et s’adresse en premier lieu au responsable du groupe.

N’oublions pas non plus que si la pharmacie de groupe est destinée à soigner les personnes … du groupe, elle sera peut-être aussi utilisée pour intervenir sur d’autres personnes : randonneurs rencontrés en chemin, populations locales lors de trek à l’étranger.

 

Matériel :

                                     

- 1 paire de ciseaux

- 1 pince à écharde

- 3/4 épingles de sécurité

- 1 thermomètre incassable

- 2 couvertures de survie 

- 2 paires de gants (se protéger c’est important)

- 1/2 seringues (pour traiter les ampoules)

- 1 garrot (léger, pas cher, et ça sauve une vie)

- 1 tire tiques (il y a des régions ou c’est un vrai fléau)

- 1 masque bouche-à-bouche (l’hygiène est aussi une préoccupation)

 

Désinfectants / Pansements / Bandages :

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- Dosettes de Chlorexidine ou de Bétadine (désinfectants très efficaces)

- 10 compresses (bandage sur une plaie)

- 1 bande Cohéban médium 

- 1 bande de strapping (pour les entorses)

- 2 bandes classiques (tenir une compresse en place)

- 1 assortiment de pansements de toutes tailles (bobologie, ampoules)

- 1 rouleau de sparadrap (toujours utile)

- 2 mailles élastiques médium (remplace avantageusement les bandes)

- 1 pansement compressif petite taille (en cas d’hémorragie)

 

Médicaments :

                                                            

- Antalgique (douleurs, fièvre, …)

- Anti-inflammatoire (douleurs, inflammations articulaires, …)

- Dacryosérum (lavage oculaire, antiseptique)

- Anti-histaminique (en cas d’allergie aux piqûres d’insectes)

- Anti-diarrhéique (marcher en se vidant n’est agréable pour personne)

 

Nous ne donnons pas de nom pour les médicaments. Se renseigner auprès d’un médecin ou un pharmacien.

 

Huiles essentielles :

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- Immortelle (en massages doux contre les hématomes, douleurs musculaires, …)

- Lavandin super (en application directe sur brûlures, piqûres, ampoules, …)

 

Pour les pays exotiques :

  

- Micropure forte MT1 (traitement de l’eau)

- Insect Ecran peau adulte et vêtements (répulsif puissant)  

- Traitement contre le paludisme si nécessaire (médecin spécialisé)

- Laxatif léger (et oui, on peut être constipé en voyage)

- Antibiotique à large spectre (en cas d’infections diverses et variées)
- Antibiotiques intestinaux (salmonellose et autres joyeusetés)                  

 

Divers utiles :

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- 1 attelle formable Sam Splint (en cas de fracture)                    
- 4 sangles avec attaches velcro (pour fixer l’attelle)

 

Une pharmacie ainsi constituée ne pèse que quelques centaines de grammes et répondra à l’essentiel des atteintes et de la bobologie courante que vous rencontrerez en moyenne montagne ou en voyage. Bien sûr, vous pouvez rajouter bien d’autres choses encore mais la place dont vous disposez et le poids que vous êtes prêts à supporter vous rappelleront vite à la raison.

 

ADMINISTRATION DE MEDICAMENTS

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Il est utile de préciser que donner un médicament même banal (si tant est qu’un médicament puisse être banal) est un acte médical que seuls les médecins sont autorisés à prescrire. Ce n’est pas pour cela qu’il faut regarder une personne souffrir sans réagir alors que l’on a dans son sac le nécessaire pour la soulager. 

 

Il y a toutefois, quelques précautions à prendre :

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-   Bien lire la notice du médicament pour évaluer les contre-indications possibles

-   S’informer auprès de la victime d’une éventuelle allergie à l’un des composants

-   Suivre scrupuleusement la posologie

-   N’administrer un médicament que si cela s’avère absolument nécessaire et ne le faire qu’avec l’autorisation de la victime.

-   Si possible, il n’est pas inutile de demander la présence d’un témoin.

- Le contenu d’une pharmacie doit être adapté aux compétences de la personne chargée des soins. Il est inutile et dangereux de disposer de drogues dont on ne maîtrise pas les effets.

- Pour les mêmes raisons, on ne manipule pas inconsidérément une victime, consciente ou non, si l’on ne connaît pas les gestes adaptés (après une lourde chute par exemple).

 

A savoir !

Nul ne pourra vous reprocher d’avoir essayé de secourir ou de soigner quelqu’un, si les actes que vous avez mis en œuvre (gestuelle, médication) l’ont étés avec logique et discernement. Néanmoins attention ! Si l’état de la victime le nécessite et si vous avez les moyens de prévenir les secours médicalisés, c’est cette option que vous devez choisir impérativement. On intervient sur une victime qu’en cas d’urgence ou si l’on est dans l’impossibilité de prévenir les secours ou si ceux-ci ne peuvent vous rejoindre (mauvais temps par exemple).

 

CONSERVATION ET POSOLOGIE

 

Le conditionnement (emballage) des médicaments se prête rarement à une utilisation itinérante en fond de sac, d’ailleurs, les drogues elles-mêmes supportent assez mal l’exposition à des environnements changeants ce qui peut engendrer des problèmes de conservation. Le taux d’humidité, la lumière ou encore la température ambiante peuvent induire une dégradation des composants chimiques. Aujourd’hui, quelques notices de médicaments souvent utilisés dans les pharmacies de fonds de sacs ne présentent plus d’indications restrictives quant à la température, mais indiquent simplement, ''conserver à température ambiante''. Dans ce cas précis, la température ambiante correspond à celle d’un pays tempéré (+/- de 0° à 30°) et non à la fournaise du désert de Libye ou la rigueur de l’Antarctique.

 

Toutes les formes de médicaments n’ont pas la même résistance face aux changements de température ou à l’humidité. Pour schématiser, il faut considérer trois formes distinctes :

 

Les formes pharmaceutiques sèches ou solide (comprimés, gélules):

Ces produits présentent la meilleure stabilité chimique et supportent bien les stockages aléatoires.

 

Les formes pharmaceutiques semi solides (crèmes, suppositoires) :

Ces produits ont une stabilité chimique moindre, mais peuvent toutefois supporter relativement bien des écarts de température ou d’humidité lors de stockages itinérants.

 

Les formes pharmaceutiques liquides (injections, sirops) :

Ce sont les produits les plus fragiles. Dans la mesure du possible, il faut les conserver selon les indications fournies par le fabricant.

 

Comment comprendre les indications de conservation fournies par le fabricant :

 

Notice – "Médicaments à conserver entre +2 et +8’"(en général les injectables)

La conservation s’effectue dans des réfrigérateurs, donc, la température extérieure n’a aucun effet sur eux. 

 

Notice :

"Médicaments à conserver à une température inférieure à 25 ou 30°"(en général les crèmes et certains solides)  

Pour être autorisés à la vente, ces médicaments doivent répondrent aux exigences réglementaires et subir des tests. Ils doivent entre autres démontrer leur parfaite stabilité après avoir été exposés à une température constante de 40° pendant plusieurs semaines.

 

Notice :

"Médicaments à conserver à température ambiante" (ou sans recommandations particulières, cachets, gélules) 

Lors des tests réglementaires, ces médicaments doivent démontrer une très bonne stabilité à une température constante de 40° pendant 6 mois. 

 

Dans le cadre de ce document qui traite de la composition d’une pharmacie itinérante et utilisable par des personnes lambda tout au plus, secouristes, la présence de drogues semi-solides ou liquides ne se justifie pas. En tout cas pas en moyenne montagne et pas sous nos latitudes. 

 

-  Les crèmes, même si certaines sont quelques fois utiles, sont d’un encombrement et d’un poids rédhibitoire.

-  Les sirops n’ont aucun caractère d’urgence et leur conditionnement en bouteille les rend définitivement inaptes à l’itinérance.

-  Les injections supposent la présence dans le groupe d’un médecin ou d’un infirmier.

 

En résumé, il est donc tout à fait possible d’administrer des médicaments à une personne dont l’état le nécessite, même si le stockage de ceux-ci a dépassé les indications du fabricant en terme de température ou d’humidité. Au pire, c’est leur efficacité qui sera diminuée et leurs effets seront peut-être amoindris mais le risque d’intoxication ou d’effets secondaires graves est très faible.

Attention toutefois aux produits semi-solides et surtout aux liquides qui eux sont plus fragiles. On évitera donc de les utiliser autant que possible. On apportera aussi une attention particulière à l’aspect des drogues. Toute dégradation (décoloration, suintement, odeur) est le signe d’un bouleversement chimique. Dans ce cas, il ne faut pas utiliser ces médicaments.

De la même façon qu’il est légitime de se questionner sur la conservation des médicaments que l’on transporte à longueur d’année, été comme hiver, au fond de notre sac, il est logique de s’interroger sur les dates de péremption de ceux-ci. La question est épineuse, mais dégageons tout de suite un premier principe :

 

Attention ! 
On ne doit pas utiliser des drogues sous quelque forme que ce soit si la date notée sur l’emballage est dépassée. C’est logique et c’est le comportement qui doit être le nôtre dans notre vie de tous les jours. 


Voilà, c’est dit et chacun de nous se doit de vérifier au moins une fois par an (en début de saison par exemple) la validité des médicaments que l’on a dans sa boîte à pharmacie.

Précisons de quelle façon il faut comprendre la date de péremption notée sur les boîtes de médicaments. 

En général il n’y est pas inscrit un jour précis mais un mois et une année.

 

Exemple 1 : 05/2010

ou

Exemple 2 : avant fin 05/2010

 

Dans l’exemple 1, il faut prendre comme date butoir de consommation le premier jour du mois. Dans l’absolu donc, ce médicament ne devrait pas être administré le 2 mai ni les jours suivants.

 

Dans l’exemple 2, il faut au contraire prendre le dernier jour du mois comme date butoir de consommation. Ce médicament peut être administré jusqu’au 31 mai.

 

Ici encore, il faut relativiser … avec prudence.

Doit-on regarder quelqu’un souffrir le martyre dans un épisode migraineux de forte intensité sans le soulager parce que la date de consommation des médicaments est dépassée d’un jour, ou deux, ou dix, ou même trente ?

Évidemment non.

 

Comme décrit plus haut, la mise sur le marché d’un médicament est soumise à une réglementation très stricte. La drogue en question doit répondre à des critères rigoureux empêchant au maximum que celle-ci ne se transforme inopinément en poison. La stabilité chimique d’un produit va au-delà de la date limite de consommation. Cette stabilité est dans bien des cas supérieure à celle de certains de nos aliments qui meublent notre réfrigérateur.

 

Il n’est pas rare, dans des situations particulières d’isolement, que le traitement par des drogues dépassées soit monnaie courante. Plates-formes pétrolières, bases polaires, dispensaires de brousse, n’ont pas toujours le choix d’un approvisionnement régulier.

Là aussi, le risque d’accident est très faible, tout au plus, le produit aura perdu de son efficacité. 

 

Attention ! 
Encore une fois, il ne faut pas généraliser ce comportement en considérant dans un raisonnement simpliste, que l’on peut administrer n’importe quoi à n’importe qui sans danger. Dans la mesure du possible, il faut respecter scrupuleusement la notice d’utilisation. 

 

En résumé, Il est possible d’administrer un médicament même si la date de consommation est dépassée. Cela ne doit en aucun cas devenir une habitude mais un acte ponctuel réalisé dans une situation de grande nécessité. Là aussi, une attention particulière sera apportée à l’aspect du médicament. Tout aspect particulier doit nous interpeller et dans le doute on ne l’administre pas.

 

Attention ! 
Même s’il est décrit ici des pratiques possibles, elles doivent rester ponctuelles et utilisées exclusivement dans des situations particulières quand on ne peut pas faire autrement. L’urgence et l’isolement ne sauraient justifier à eux seuls un comportement irréfléchi de celui qui porte secours. S’il est possible d’utiliser des drogues en dehors de leurs normes d’utilisation spécifiques, il faut apporter une très grande attention aux posologies. Aucune situation ne justifie qu’elles soient ignorées ou modifiées car c’est ici que se situe le réel danger des médicaments. 

 

CONDITIONNEMENT

 

Pour des raisons évidentes de volume, il faut se débarrasser des emballages superflus des médicaments. Pour les produits solides (ou secs) on enlèvera la boîte en carton pour ne garder que les plaquettes. Cela représente tout de même un inconvénient car de ce fait, le produit n’est plus protégé de la lumière. C’est pour cela qu’il est préférable d’utiliser comme pharmacie des boîtes plastique de couleurs (ou opaques). 

Les différentes plaquettes ainsi exposées doivent être impérativement protégées dans des sachets étanches types congélation à fermeture hermétique (zyploc). Cela évitera qu’ils ne soient souillés par un éventuel écoulement d’un autre produit (chlorexidine, bétadine, crème, …).

 

On recherchera autant que possible chez notre pharmacien le conditionnement le plus efficace possible. Par exemple la bétadine (désinfectant très efficace) existe :

 

-   Sous forme liquide en bouteille (c’est lourd, ça coule partout, c’est encombrant)

-   Sous forme de crème (c’est lourd, c’est encombrant, ça suinte par forte chaleur)

-   Sous forme de dosettes (c’est petit, léger, peu encombrant, pas de risque de fuite)

 

On peut ainsi gagner pas mal de poids et d’encombrement en cherchant un peu.

Tous les produits risquant de produire un écoulement ou un suintement seront emballés individuellement dans des sacs étanches. 

 

A savoir !

Si vous préparez votre pharmacie chez vous et que vous partez dans une longue course (une semaine au moins) dans une région nettement plus froide ou tout simplement en altitude (même modérée), l’air contenu dans les sachets étanches va se refroidir et donc, elle va rejeter son humidité qui ne pourra s’échapper (sac étanche). Cette humidité va s’accumuler fortement dans un espace très restreint et pourra engendrer à la longue, une dégradation des médicaments. Aérez votre pharmacie de temps en temps.

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AMENAGEMENT DE LA PHARMACIE

 

L’aménagement de la trousse à pharmacie doit être au moins aussi réfléchie que son contenu. Il doit être logique, simple et permettre une intervention rapide. Il est bien connu que le médicament ou l’ustensile dont on a urgemment besoin se trouve toujours au fond de la boîte, jamais au-dessus. Être obligé de tout vider, de tout répandre sur le sol, de tout souiller n’est pas vraiment conseillé. Chacun aura sa façon de ranger, sa logique propre. Il n’est donc pas question ici de donner une et une seule façon de faire, mais un exemple parmi d’autres.

 

Le fond de boîte en vrac – tel quel dans la boîte -

- 1 paire de ciseaux

- 1 pince à écharde

- 3/4 épingles de sécurité

- 1 thermomètre incassable

- 2 couvertures de survie                                                                                          

- 2 paires de gants                                                                                          

- 1/2 seringues                                                                                                            

- 1 garrot                                                                                                            

- 1 tire tiques

- 1 masque de bouche-à-bouche                                                                                                            

 

Les liquides – sac étanche -

- Dosettes de Chlorexidine ou de Bétadine

- Dacryoserum

- Immortelle

- Lavandin super

 

Les Médicaments – sac étanche -                                            

- Antalgique                                                                                                            

- Anti-inflammatoire                                                                                          

- Anti-histaminique                                                                                          

- Anti-diarrhéique

 

Les Pansements et Bandages – sac étanche -                                    

- 10 compresses                                                                                                            

- 1 bande Cohéban                                                                                          

- 1 bande de strapping                                                                                          

- 2 bandes classiques                                                                                          

- 1 assortiment de pansements de toutes tailles                                    

- 1 rouleau de sparadrap                                                                                          

- 2 mailles élastiques                                                                                          

- 1 pansement compressif petite taille                                                      

 

Pour ne pas avoir à tout sortir à chaque fois, on peut aussi imaginer de répartir le matériel en deux pharmacies distinctes (ou deux compartiments distincts).

Une principale contenant l’essentiel du matériel et une beaucoup plus petite, placée en haut du sac, qui contiendrait à la fois, le matériel de bobologie et le matériel d’urgence. 

 

On y trouverait :

- La pince à échardes  

- 1 des deux couvertures de survie 

- 1 des deux paires de gants 

- Le garrot 

- 1 dosette de désinfectant 

- Le masque de bouche-à-bouche

- 1 dosette de Dacryoserum

- 2 compresses

- Quelques pansements

- Le rouleau de sparadrap
- Le pansement compressif

 

RESUME

 

Le contenant doit être :

- Solide et étanche.

 

Le contenu doit correspondre :

- À la durée de la sortie

- Au nombre de personnes 

- À l’environnement

- À la qualification de celui qui sera responsable des soins.

 

La conservation des médicaments doit :

- Respecter autant que possible les règles de conservation et les dates de péremption. 

                                                                                                                              

En toutes circonstances, les posologies doivent toujours être respectées à la lettre !

            

                                                         

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